Serre-joints

 

Les vitrines miniatures de Serge CORMIER

 

 Comment fabriquer des serre-joints pour la miniature, économiques et pratiques

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·    Modèle du commerce

Modèle 1

 

·    Un modèle simple à faire

Modèle 2

 

·    Matériel nécessaire

·    Comment fabriquer le serre-joint ?

 

 

               

 

Modèle du commerce

 

Serre-joints du commerce

 

Pour créer des miniatures, nous avons régulièrement besoins d'un grand nombre de pinces et de serre-joints, afin de maintenir les pièces en place durant le séchage de la colle. Or, ces outils vendus dans le commerce sont peu pratiques, et souvent peu adaptés. Leur serrage laisse aussi souvent à désirer. Pour ma part, je fais en sorte qu’une vitrine soit le plus complète possible. Il m’arrive donc d’avoir à faire une série de pièces identiques. J’ai donc besoin de toute une batterie de pinces en tous genres. Il ne fallait trouver une solution adaptée. Pour les serre-joints de plus grande dimension, acheter de bons outils est onéreux. Il est difficile  d'en avoir un certain nombre sans que cela ne représente un budget conséquent. Toutefois, et pour tous ceux que cela intéressent, voici deux sites qui ont retenu mon attention. Ils proposent des serre-joints de qualité :

Multirex.net/

Artisan32.com/

Avant de franchir ce pas, j’ai décidé d’aller à l’économie, en m’adaptant à mes besoins. Voici deux modèles de serre-joints très facile à se fabriquer, et qui ne coûtent rien. Il est possible que, tout comme pour moi, ils suffisent à combler vos besoins.

 

Modèle 1

Un modèle simple à faire

Plan de fabrication

 

Ce premier modèle est particulièrement adapté à maintenir des petites pièces dans des recoins inaccessibles. Nous n’aurons besoin que d’un lot de pinces à linge en bois.

Contrairement aux pinces à linge en plastique, les pinces en bois ont un serrage plus fort et plus stable. Elles supportent les solvants mais également la chaleur, ce qui est appréciable pour maintenir deux pièces à souder ensemble. Elles présentent toutefois, dans leur forme d’origine, un inconvénient : leur extrémité est arrondie, et cela peut poser des problèmes lorsque nous avons à serrer une pièce au raz d’une cloison. Nous allons donc leur apporter une modification toute simple qui consiste à couper cette extrémité à angle droit. Désormais, nous allons pouvoir les utiliser le long d'un bord relevé sans problème.

 

Modèle 2

 

J’ai rencontré un autre problème. Comme je crée mes vitrines dans une bâtisse qui doit se fermer, tous les recoins ne sont pas forcément accessibles. Par exemple, lorsque je fixe les pilastres, les plinthes ou les cimaises à l’intérieur de cette bâtisse, le panneau ouvrant est déjà fixé et mes pinces sont trop courtes. Les serre-joints traditionnels, quand-à-eux, sont trop gros. Le même problème se pose pour les différents objets qui doivent être fixés sur les murs, telles que les étagères ou les appliques murales. Et plus la finition de la vitrine avance, et plus le problème s’accentue.

J’ai alors eu l’idée de m’inspirer des serre-joints utilisés par les maçons. Ils utilisent une tige de fer qu’ils cintrent pour maintenir leurs plaques de coffrage. Il leur suffit d’écarter ou des rapprocher les extrémités de cette tige de fer pour obtenir un serrage différent. Une tige de fer seule est plus facile à glisser dans une vitrine, sans risquer d’endommager les éléments déjà fixés. La solution était donc là.

Matériel nécessaire

 

 

 

Pour se fabriquer des serre-joints de 18 à 23 cm de long, il faut (par serre-joint) :

ü  40 à 50 cm de tige de fer de 4 mm de diamètre ;
(Il est possible de remplacer la tige de fer par de la tige filetée de 5 mm. C’est plus facile à trouver et souvent beaucoup moins chers).

ü  Deux petits bouchons de stylo Bic.

Si on utilise de la tige filetée de 5 mm, il faudra limer un peu les extrémités pour entrer le bouchon. Il est bien sûr possible de faire des serre-joints plus longs, ou plus courts. Mais pour que le serrage soit facile à régler, il est souhaitable de rester dans les cottes données ici. Après plusieurs essais, j’ai constaté que des serre-joints plus petits ne permettaient pas de conserver la flexibilité de la tige de fer. Il est donc difficile de régler le serrage. À l’opposé, fabriquer des serre-joints plus long augmente cette flexibilité, ce qui diminue la stabilité des branches du serre-joint en position de serrage. Si on à besoin de serre-joints plus long que les cottes données ici, il faudra alors parer à cet inconvénient en maintenant les branches en position lors du serrage, entre deux plaquettes de bois, par exemple.

Comment fabriquer le serre-joint ?

 

ü  Pliez la tige de fer par la moitié pour obtenir un V.

ü  Ensuite, pliez chaque extrémité de ce V à angle droit sur 1,5 à 2 cm, de sorte que ces deux extrémités se retrouvent face à face. Si on a certains besoin en profondeur, on peut prévoir les tiges plus longues et plier les extrémités sur une plus grande hauteur (5 à 8 cm par exemple.

ü  Il ne reste plus qu’à encapuchonner les extrémités de la tige de fer avec les petits bouchons de stylo qui sont du même diamètre.

Ceux-ci évitent que les extrémités des tiges de fer ne marquent des matériaux un peu trop fragiles, lorsque l’on est obligé d’avoir un serrage un peu fort. Écartez ou rapprochez les branches du serre-joints pour faire varier son serrage.

 

 

               

 

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