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Liste des questions

 

·    Combien ce loisir coûte t-il ?

·    A-t-on besoin de beaucoup de place pour travailler ?

·    Faut-il certaines capacités particulières ?

·    Comment cultiver la patience ?

·    C'est toi qui as fait cela ?

·    Est-ce que tu en vends ?

 

 

 

               

 

 

Combien ce loisir coûte t-il ?

 

 

On me demande souvent si cette passion est une activité onéreuse. La réponse est simple : cela ne coûte RIEN. Comment cela ?

On peut réaliser de très belles miniatures avec un outillage modeste, voire avec ce que l’on possède déjà chez soi : règles, crayons, cutter, colle à papier, peinture à l’eau, etc. (Voir Le coin de l’atelier). Quant-à la vitrine elle-même, en dehors d’une ou deux chutes de contreplaqués pour l’ossature, et d’une ou deux baguettes décoratives que l’on peut avoir à acheter, tout le reste est fait dans des restes ou de la récupération. Par exemple, une chute de papier peint suffit à habiller l’intérieur d'une boutique. Or, il est possible de récupérer, chez un revendeur, un des catalogues de présentation qu’il jette. Chaque feuille du catalogue suffira pour une vitrine. Les fonds de peinture acrylique utilisés pour la maison serviront à la décoration d’une miniature. Nous pouvons les conserver en versant un reste de peinture dans un bocal plus petit. En déposant à la surface de la peinture une couche d'eau, celle-ci ne sèche pas et peut être utilisée longtemps. Un autre moyen de conservation consiste à poser le pot de peinture à l’envers. Il faut savoir que les peintures acryliques qui servent en décoration d’intérieur sont miscibles avec les acryliques d’art. Nous pouvons donc utiliser un reste de blanc pour faire des tons pastel en le colorant avec une autre couleur. Dans le domaine des textiles, il en va de même : 20 cm de tissus ou de dentelles suffiront à faire de très beaux rideaux. Les boites de boutons de nos grands-mères recèlent de véritables trésors. Les boutons de formes géométriques font d’excellents motifs décoratifs architecturaux. En en faisant une empreinte dans de la pâte à modeler, nous pourrons en faire une série en plâtre et décorer une corniche de style. Un autre exemple de récupération utile : un grand nombre d’articles, que nous achetons en grande surface, sont présentés sous plastique transparent. Le moment venu, cet emballage fera de superbes vitres qui se découpent aux ciseaux et se déforment à la chaleur. N’oublions pas non plus les publicités dont nos boites aux lettres se remplissent lors de promotions offertes dans les hypermarchés. Imaginez le nombre d’étiquettes de conserves et de boites de gâteaux qui sont à votre disposition, et que vous pouvez découper et coller ! Les publicités pour les clubs d'édition de livres sont souvent constituées de vignettes qui constituent d'excellentes couvertures de livres modernes. Vous trouverez aussi un tas d’autres astuces dans les livres qui paraissent sur la miniature, et qui sont de bons compagnons pour débuter dans cette discipline. En fait, la liste des objets pouvant être récupérés pour la réalisation d’une vitrine est illimitée. Tout n’est donc que plaisir et imagination.

 

A-t-on besoin de beaucoup de place
pour travailler ?

 

 

Non. La taille d’un sous-main suffit. Si on a besoin de place, c’est surtout pour conserver tout ce que l’on récupère en vue des vitrines futures. Mais cela ne concerne que ceux qui en font une activité régulière.

On jette régulièrement des choses qui pourront servir un jour, et que l’on devra racheter à ce moment là. Par exemple, nous allons jeter un stylo usagé, et acheter un tube de plastique pour modélisme, alors que le corps du stylo aurait très bien fait l’affaire. Seulement, nous ne désirons pas non plus nous laisser envahir, et transformer notre appartement en brocante. La solution consiste à avoir un placard où l’on va ranger des boites étiquetées. Chaque boite contiendra des matériaux spécifiques (verre, fils métalliques, fils électriques, plastiques, chutes d’adhésifs, boutons, chutes de tissus, tubes divers, petites chutes de baguettes de bois, etc.). Nous pourrons ainsi stoker aujourd’hui ce qui nous sera utile demain. De plus, lorsque nous en aurons l’utilité, en étiquetant chaque boite, nous saurons où le prendre, chaque chose ayant une place. 

 

Faut-il certaines capacités particulières ?

 

 

Une qualité est indispensable : l’imagination. L’imagination représente la seule vraie limite à la création. Un grand nombre de détails réalisés sont le fruit de trouvailles qui sortent de l'ordinaire. Un capuchon de stylo devient un vase. L’ordinateur nous permet aussi de faire un grand nombre de motifs imprimables. Les vitrines que vous observez ici sont réalisables par beaucoup de personnes. Bien sûr, certaines sont le résultat d’une expérience acquise au fil des années, mais tout s’apprend si on en a envie. Il est possible de commencer par utiliser des livres qui donnent des idées et des méthodes de fabrication. Il en existe de très bons, et de niveaux de difficultés différentes. Il est donc possible de s'adapter à chaque âge et à chaque envie. Si vous désirerez créer de toutes pièces une miniature et aborder un thème qui vous passionne, et que vous ne dénichez dans aucun ouvrage sur ce thème, vous trouverez sur la page Gérer un projet, une méthode de travail qui vous guidera jusqu’à la réalisation finale de votre œuvre.

 

Comment cultiver la patience ?

 

 

Un gros défaut consiste à vouloir que ce soit terminé avant de la commencer. Si vous avez tendance à avoir cet état d’esprit, ne vous découragez pas. Les mathématiciens on l’habitude de dire : « qui peut le moins, peut le plus ». Vous avez bien lu, il n’y a pas d’erreurs. Ce principe se démontre ainsi : Une situation complexe est un ensemble de situations simples. Dès lors où l’on sait résoudre une situation simple, on sait résoudre plusieurs situations simples. Pour résoudre une situation complexe, il suffit de la réduire à plusieurs situations simples. Ce principe se vérifie particulièrement dans la création d’une vitrine miniature sur plusieurs mois. Un bon moyen de gérer un projet consiste à prendre du plaisir à fabriquer chaque détail de votre vitrine individuellement. Considérez chaque objet, chaque détail, comme un tout. Ainsi, tout en ayant en vue le résultat final, chaque fois que vous vous attellerez à la tâche, ce sera un moment de bonheur que vous aurez envie de faire durer. L’échelle du 1/20e demande du soin et du temps. Mais quel plaisir de voir un objet prendre forme après plusieurs heures de travail.

 

C'est toi qui as fait cela ?

 

 

C’est la question qui m’énerve le plus. Souvent, certains sont surpris de constater que j’ai fabriqué chaque objet, et se demandent comment ce peut-être possible. Mais ils ne sont pas surpris de retrouver le même objet en vente dans un commerce. Pourtant, il a bien fallut que quelqu’un le fabrique. Ils oublient un élément important : ce qui se vend dans le commerce est fabriqué en série. Ce que nous fabriquons en modélisme est une pièce unique. En quoi cela fait-il la différence ? La fabrication en série réclame des contraintes qui ne nous concernent pas. Si nous prenons conscience que nous n’avons à fabriquer qu’une seule chaise ou un seul bibelot pour le mettre dans une vitrine, nous pouvons prendre tout notre temps, et ainsi faire un bon travail. Nous avons tout le temps de le penser et de le réaliser. Dés lors, tout est réalisable, et nous pouvons concrétiser nos rêves les plus fous. Comme le disait Jules Verne, ce qui peut être pensé, peut être réalisé. Il n’est pas non plus utile de fabriquer un objet tel que son original est fabriqué. N’oublions pas que les observateurs ne prennent pas chaque objet dans les mains. Le but recherché est de tromper l’œil.

 

Est-ce que tu en vends ?

 

 

C’est la deuxième question qui m’énerve. Quand vous avez travaillé dix à douze mois sur une vitrine, combien voulez-vous la vendre ? La miniature est une passion et non une activité lucrative. Si vous êtes confronté à cette question, et que comme moi, elle vous irrite, voici un conseil qui m’a été donné par un ami qui en a fait une profession. À chaque personne qui demande si on en vend, il suffit de lui demander : « Pour en vivre, cette boutique, qui a demandé un an de travail, doit donc me rapporter un an de salaire ! Combien tu m’en achète ? » J’ai appliqué ce conseil, et à chaque fois, cela recadre la discussion sur des bases plus concrètes.

Sachez aussi qu’il existe aussi une norme qui m’a été communiquée par une professionnelle de ce marché : vous comptabilisez le temps passé à fabriquer votre vitrine, et vous comptez 25 € de l’heure, plus les achats effectués. cela vous donne le prix de la vitrine.

 

 

               

 

 

 

 

 

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