Vous pouvez me contacter à cette adresse :
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Mes proches me demandent souvent où peut-on voir mes peintures et mes vitrines miniatures. Il est, aujourd’hui, compliqué d'exposer ses créations. Cela demande toute une organisation, et des moyens pour sécuriser les œuvres exposées. De plus, une exposition est temporaire, et chacun n'est pas forcément libre dans son emploi du temps à ce moment là. Fort heureusement, nous avons aujourd’hui le web à notre disposition. Aussi, pour satisfaire à cette demande, et permettre à chacun de visiter cette exposition aussi souvent qu'il le souhaite, j'ai créé ce site. Mais je m’aperçois que je ne me suis pas présenté. |
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Une enfance
artistique
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Je m’appelle Serge Cormier, et je suis né le 22 juillet 1957 dans une famille d’artistes. Ma mère était danseuse classique et possédait naturellement l’art de marier les couleurs. Si modeste que furent nos appartements, ils ont toujours été décorés et aménagés avec goût et harmonie. C’est à elle également que je dois le sens de l’ordre et de l’organisation. Mon père avait été comédien professionnel aux Tréteaux de Frances avec Jacques Goasguen. Mais les tournées et les cachets dépensés avant d’être touchés ne permettaient pas de nourrir une famille. Il décida donc de choisir un travail sédentaire et stable. Mais il n’abandonna pas pour autant les planches. Devenu auteur compositeur et interprète, il écrivait l’intégralité des spectacles qu’il donnait avec la troupe de comédiens qu’il avait montée. Il était aussi imitateur, mais quand on me demande ce que mon père faisait, j’ai l’habitude de dire : — « Il était clown ». En effet, il existe deux sortes de clowns : ceux qui jouent au clown pour amuser l’assistance le temps d’une représentation, et ceux qui le sont au plus profond d’eux-mêmes. Mon père appartenait à cette deuxième catégorie. J’ai eu le privilège d’être formé par lui à cet art clownesque. Je me souviens que, lorsqu’il mettait son costume, je perdais mon père. Il changeait de personnalité et devenait un clown, et ce, jusqu’à ce qu'il retire son costume et son maquillage. C’est dans cette ambiance que j’ai grandi. |
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à gauche : la photo de ma mère en tutu de danseuse. à droite : le portait de mon père en clown que j’ai peint pour ses 50 ans de scène. |
Déjà petit, je reste fasciné par ce manège que mon père à fait ! |
Mes
premiers contacts avec la miniature
Mes premiers contacts avec les miniatures remontent à mon enfance. Noël 1961, mes parents fabriquèrent avec de petits moyens un village miniature qui comprenait une maison de poupée meublée, une église dont les vitraux étaient éclairés et un petit manège de chevaux de bois. Les moyens étaient modestes et ces réalisations ne devaient durer que le temps des fêtes. Une façade d'un téléviseur découpé dans un catalogue de meuble, et collé sur une boite d'allumettes devenait un téléviseur qui meublait la maison miniature. Le petit manège de chevaux de bois était le domaine de mon père, car il comprenait une partie technique puisqu’il fonctionnait à l’aide d’un petit moteur. Avec de tels parents, c'est peut-être ce que l'on appel « tomber dans la marmite » de la miniature. Mais ce n'est qu'une fois arrivé à l'âge adulte que je m'y suis moi-même intéressé. Au premier plan à droite : le petit manège de chevaux de bois Sur le meuble derrière le sapin, on peut voir l’église. La maison de poupée fabriquée par ma mère |
Mes débuts en
peinture
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Mes débuts en peinture remontent à un anniversaire de mariage. À cette occasion, j'ai écrit un poème à ma femme que je voulais présenter encadré, entouré d’une décoration personnalisée. Sur les conseils d'un collègue de travail qui avait eu une formation aux Beaux Arts, j'ai illustré le texte du poème, d'un dessin au pastel. Lorsque ma femme reçut ce cadeau, elle me demanda d'illustrer les autres poèmes que j'avais écrits avant, de la même façon afin de les accrocher au mur. C'est ainsi, qu'à force de réaliser des illustrations toutes simples au pastel, je me suis pris au jeu. Formation :
autodidacte
Dans tout ce que je fais, je suis autodidacte. J'ai la chance d'avoir la capacité d'apprendre dans les livres. Un grand nombre d'artistes transmettent leur discipline aux générations futures en éditant des ouvrages de qualité. Je considère d'ailleurs, qu'un artiste qui n'est pas prêt à transmettre son art n'est pas vraiment un artiste, parce qu'il n'y a pas d'art sans partage. C’est la lecture de ces écrits techniques, et l'étude des œuvres des grands maîtres de la peinture, qui ont contribué à ma formation. Je dois mon premier équipement de peintre à un représentant de la Société Lefranc & Bourgeois qui m'envoya un nombre conséquent d'échantillons des produits qu'il revendait. Ce lot me permit de me familiariser avec les différentes techniques que le pastel permet. Grâce à ce commercial, le pastel est devenu pour moi une passion. Il me permit d'utiliser des produits que je n'aurais pas achetés sans les connaître auparavant. |
Mes débuts en
miniature
Le king of Mississippi |
Comme toute personne inexpérimentée en miniature, j'ai commencé cette discipline en utilisant un kit. Un kit, pour ceux qui ne connaissent pas cette expression, est une boite, vendue chez les détaillants spécialisés, dans laquelle on trouve toutes les pièces nécessaires à la réalisation d'une maquette. Le jeu consiste ensuite à assembler les pièces en suivant la notice vendue avec ce kit. J'ai ainsi réalisé deux bateaux : un steamboat (le King of Mississipi) et un galion espagnol. Mais les kits présentent un inconvénient majeur. Les finitions des détails sont sommaires. Les plans livrés dans les boites sont des plans simplifiés destinés uniquement au modélisme. Ils ne permettent pas de perfectionner la finition. Sans des recherches personnelles sur le sujet traité, il est impossible de réaliser une maquette parfaitement exacte. J'ai donc très vite ressenti le besoin de créer mes propres réalisations sans recourir à l'achat de quoi que ce soit. Cette méthode présente l'avantage d'être très économique. De plus, la réalisation des détails de finition ne sont limités que par les recherches que nous effectuons personnellement. C'est donc le modéliste qui décide du degré de perfection de sa réalisation. Je conseillerai, à toute personne qui désire débuter dans cette activité, d'acheter l'un des livres traitant des vitrines miniatures. Ils sont tous, pour la plus part, excellents. Chaque livre se place à un niveau de difficultés différent. Il faut donc prendre le temps de le feuilleter, voire de le lire en diagonale, avant de l'acheter. Ils apportent en général une bonne base pour débuter et éviter des erreurs inutiles, et donne un certain nombre d'idées de thèmes à aborder. Il est toujours temps, ensuite de voler de ses propres ailes. Vous pouvez aussi imprimer les informations que je donne sur ce site. Elles sont à votre disposition. Mais il vous sera plus simple d’aller télécharge mon livre La miniature : un loisir et un art gratuitement. Et si j’ai oublié d’aborder certaines questions, ou pour des conseils plus précis et plus adaptés, n'hésitez pas à me contacter sur mon adresse électronique. Mon adresse électronique :
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